En parlant de notre pays de France, nos journalistes disent parfois : l’hexagone. Eh ! bien ! nous, à Palente nous avons le polygone.
Tous les superlatifs pour le désigner : plus qu’un pré, un très grand champ, une immense pâture, vaste prairie permanente.
Il sépare le village de Palente de l’entrée sur la ville de Besançon. Ou plutôt trait d’union entre ville et village, pas étonnant que plus tard toutes les rues porteront le nom des fleurs que nous aimons.
Délimité à l’Ouest par le « hangar d’aviation », on aperçoit à l’Est les ardoises du « Château » parmi les grands arbres. Égayé au Sud par la grande « salle de bal de chez Courbet ». Et si je parle du Nord, c’est pour dire « la bise » qui souffle fort ! sans retenue aucune puisqu’il n’y a rien : ni maison, ni route, ni boulevard, seulement un sentier qui s’est dessiné à force de marcher ! D’ailleurs l’Avenue des Géraniums a emprunté son tracé.
Après l’avoir traversé, il fallait bien vingt minutes à pied, nous étions au village, loin des bruits, des odeurs de la ville : « chez nous » enfin !
Avec la décision d’y implanter immeubles et petites maisons, treize mille habitants seront logés sur ce Polygone. Je vous dirai en confidence l’incertitude et même l’inquiétude de nos anciens. Mais la « guerre des boutons » n’a pas eu lieu.
Avez-vous une idée de l’endroit ? La réponse sera pour la prochaine fois…
Michèle Rollet / Parenthèse n°1 (Avril-Mai-Juin 2010)