On parlait déjà de la Rocade Nord Est et Nord Ouest en 1974
Dans le BVV N° 1 de juin 1974 on trouve le rapport du SDAU (Schéma Directeur d’Aménagement Urbain) qui préconisait déjà une couronne périphérique sans isoler la ville.
Contournement Est ou L.N.E : quel que soit le nom, il faut désenclaver notre quartier, par l’association de Palente
Vers 1985, le projet de contournement EST apparut et créa quelques inquiétudes dans le quartier. Les réunions avec élus et services se multiplièrent, l’association Palente-Village fut créée à cette occasion. L’adjoint Jean Ponçot indiquait : « pas d’inquiétude… c’est un projet qui ne verra pas le jour avant 25 ans » Vingt cinq ans nous y sommes, non seulement le contournement n’est pas réalisé, mais il n’est même plus à l’ordre du jour !
Et pourtant comment envisager sérieusement le développement du secteur nord-est de la ville en l’absence de cette infrastructure indispensable pour écarter la circulation de transit de la voirie traditionnelle. Un projet comme celui des Planches drainera un flux automobile important qui, en l’absence de contournement, se fera essentiellement par le Chemin de Palente, et le Point-du-Jour, aggravant sérieusement une situation déjà bien difficile.
L’association de Palente est très favorable à la création de la LNE à 2×2 voies, en empruntant la lisière de la forêt de Chailluz. Cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour faire diminuer le trafic en visant plus de sécurité et de calme aux riverains situés sur le chemin de Palente, chemin des Relançons et du Point du jour. Ensuite pour diminuer la circulation et la pollution des voitures et poids lourds qui empruntent encore le boulevard Nord. Aujourd’hui, ce sont plus de 1100 véhicules par heure ! Enfin, pour améliorer le cadre de vie des riverains du boulevard nord et Ouest, de favoriser les échanges entre les zones d’activités et d’améliorer les déplacements, en particulier vers la future gare TGV à Auxon-Dessus. Tout ceci, dans un seul but : plus de confort, de sécurité et moins de pollution à l’ensemble des habitants.
Roger Chipaux et Marcel Hoeuillard
Le contournement Nord-Est de Besançon une nécessité pour la population, vu par nos voisins
Aujourd’hui l’absence du contournement Nord-Est se fait cruellement sentir. Les habitants de nos quartiers subissent une circulation importante dans des rues étroites qui ne sont pas prévues pour absorber le trafic qu’elles connaissent. La saturation de la rue de Vesoul, du Boulevard Nord aux heures de pointes incite les automobilistes à rechercher d’autres itinéraires, ce qui accroît le bruit et l’insécurité subits chemin de Palente, chemin du Point du Jour, rue Violet et dans une multitudes d’autres rues, les quelques aménagements réalisés ne faisant généralement que déplacer le problème et souvent accroître l’insécurité et les nuisances.
Demain le développement de l’agglomération, les nouveaux quartiers prévus: les Planches, les Portes de Vesoul notamment, la densification de l’habitat et l’accroissement de l’offre commerciale dans la zone des Marnières autour de Carrefour, vont considérablement augmenter les besoins de déplacements dans ce secteur de l’agglomération et par conséquent amplifier les nuisances que nous subissons.
Les documents officiels passés et actuels confirment notre attente
Dans un document de janvier 1988, la ville de Besançon affirmait la nécessité d’une voie de desserte et de contournement de l’Agglomération Bisontine allant du Trou au Loup à la rue de Belfort vers la commune de Thise. Cette voie devant être dimensionnée en 2 fois 2 voies avec terre-plein central sur toute sa longueur pour permettre d’accueillir et de prendre en amont le trafic inter- urbain et inter-agglomération se rendant dans les différents points de la Ville. Le tracé retenu passant en bordure de la forêt de Chailluz.
Depuis, tous les documents réaffirment cette nécessité : le PDU (Plan D’aménagement Urbain) de 1999, concluait sur sa nécessité absolue à partir des estimations de circulation prévue en 2005 et 2020. Sa réalisation étant souhaitée pour une mise en service au plus tard en 2009 ? Plus récemment le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération bisontine) et le PDU d’agglomération aujourd’hui terminé, mais dont l’adoption définitive se fait attendre, réaffirment la nécessité d’un achèvement rapide du contournement de Besançon en insistant sur le caractère essentiel de sa partie Nord-Est.
L’avis des instances participatives
Les instances participatives, Conseils de quartiers de Palente et Saint-Claude, le CDP (Conseil de Développement participatif du Grand Besançon) ont eux aussi réclamé la réalisation rapide de la voie de desserte et de contournement Nord-Est pour permettre le développement économique de cette partie de l’agglomération et enfin une vie dans des conditions acceptables aux populations de nos quartiers.
Jean-Claude CHOMETTE Ancien Conseiller Municipal de Besançon
C’est pour quand, la desserte Nord-Est ? par le C.C.H.
Depuis 1974, voir BVV N°1 !!! nos décideurs avaient prévu un maillage routier couvrant au moins l’actuel Grand Besançon.
Maillage présenté aujourd’hui comme achevé, mais avec de grands ajouts à l’ouest, et surtout, à l’Est, l’oubli de la « rocade Nord ». Ou plutôt de cette « voie de desserte et de contournement Nord-Est » telle que les forces vives de notre actuel CCH, comme les anciens Conseils de Quartier de Palente-Orchamps- Saragosse, conjointement avec St Claude-Torcols- Chailluz l’ont toujours affichée dans leurs grands vœux prioritaires, avec pour nous la réhabilitation des Orchamps.
Cette voie est toujours bien inscrite dans les plans et schémas de cohérence officiels les plus
récents, mais ce projet semble victime ou otage d’avis mystérieusement convergents pour ne rien faire, comme désormais l’absence de « l’Etat maître d’ouvrage », ce qui obligerait les autorités régionales et locales à s’unir pour prévoir, étudier, décider et entreprendre, ce qui avec l’achèvement en vue de plusieurs réalisations majeures, paraît tout de même enfin possible… Rappelons qu’il s’agit de relier les pôles Est et Nord (et de fait Ouest) de l’agglo,(avec in fine Besançon-TGV-Franche Comté) de desservir à Besançon les actuels et nouveaux quartiers du Nord-Est, en les contournant aussi pour limiter l’impact d’un transit qui échappe à l’A36 et aujourd’hui engorge toujours le boulevard Blum et même la rue de Belfort.
Les secteurs des Vaîtes et des Planches vont se densifier, avec de belles possibilités, limitant l’étalement urbain, l’axe Auxon-Viotte devient attractif, mais pour nous difficile d’accès, le tramway, certes bienvenu et attendu, impactera en cascade l’éventail des dessertes Diderot/Fontaine Argent/rue de Belfort, ainsi que le boulevard Blum, lequel, véritable balafre urbaine doit absolument être rendu aux modes doux et locaux, au TCSP et non attirer le transit.
Autant de raisons pour ne plus oublier, à l’Est, notre desserte… Jean Lou Perrot
Conseil Consultatif des Habitants
Le choix d’une deux fois une voie, pour une rocade Nord-Est fonctionnelle et économique, par le collectif associatif « Liaison Nord-Est »
En substitution au projet de 2×2 voies, conscients de la nécessité à la fois d’une liaison routière nord- est et de son adaptation précise aux besoins actuels et futurs, estimant aussi qu’il importe, pour ne pas renvoyer sa mise en service à un avenir incertain et lointain, de tenir compte par réalisme des contraintes financières, nous proposons d’opter pour une configuration 2×1 voie sur un itinéraire modifié.
Pourquoi une 2×1 voie ? Le PDU (Plan de déplacements urbains) approuvé le 4 octobre 1999 par le Conseil municipal de BESANCON qualifie le projet nord-est en « voie de desserte et de contournement ». Cette double fonction sera aussi bien exercée par une 2×1 voie que par une 2×2 voies, et même certainement mieux assurée. Le format réduit ne nécessite pas la construction, à chaque intersection, d’un ouvrage complet de raccordements, type échangeur, complexe, dévoreur d’espace et très coûteux. L’étanchéité continue d’une 2×2 voies de la RN 57 au chemin de Vieilley interdirait fâcheusement toute communication avec les rives sur 3,5 km.
Au contraire, une 2×1 voie irriguerait aisément et sans coût supplémentaire le secteur traversé et ses environs, en se connectant à chaque rue et chemin coupés. Si desservir, c’est fournir le plus grand nombre d’accès souhaitables, toute la zone des Hauts de Saint-Claude, des Dessus de Chailluz, des Montarmots en serait bénéficiaire, comme le serait aussi celle de 23 hectares du « Vallon du jour » ; elle serait ici vecteur d’une nouvelle urbanisation.
Le choix d’une 2×1 voie aurait l’avantage considérable d’annuler la première partie des risques majeurs pointés dans l’analyse du projet initial, en remettant en question le SDAU 1974 qui annonçait 200 000 habitants à Besançon et 5 000 à Thise ; en ne doublant pas l’A36 et sa médiocre fréquentation, en offrant aux piétons et vététistes sans restrictions de constantes possibilités de pénétration dans la forêt de Chailluz et grâce à la pluralité des jonctions, en laissant affluer sans la canaliser la foule des usagers-loisirs du massif de Chailluz.
Bernard Besançon Collectif associatif “Liaison Nord-Est”